Après son départ de Turquie, le 10 novembre dernier, pour rejoindre la sélection, l'international gabonais n'avait toujours pas regagné son club au terme des éliminatoires, le 16 novembre dernier. Il a finalement regagné Izmir hier mercredi, après avoir été informé de la décision du club de se séparer de lui, pour "absentéisme notoire".
Que se passe-t-il exactement dans la tête des footballeurs gabonais, notamment ceux évoluant à l'étranger ? La question mérite d'être posée, au vu de la situation que traverse actuellement André Biyogo Poko avec son club de Göztepe, qui vient de le virer pour "absentéisme notoire".
En effet, le club d'Izmir, dans un communiqué relayé mardi sur son site officiel, a annoncé la rupture du contrat de l'international gabonais, dont le bail court jusqu'en juin 2021.
"Notre footballeur professionnel, André Biyogo Poko, a gravement violé son contrat à plusieurs reprises depuis son arrivée au sein du club. Il s'est, à chaque fois, absenté sans raison. Ainsi, lors de la reprise des entraînements, au mois de septembre dernier, le joueur est arrivé au casernement avec trois semaines de retard. Puis, tout récemment, il a été convoqué en sélection le 10 novembre dernier. Et jusqu'à mardi 24 novembre, il n'a toujours pas rejoint le club. Par conséquent, notre club a justifié la résiliation du contrat d’André Biyogo Poko à la suite d’une rupture grave de son contrat", renseigne le club turc.
Depuis la fin des rencontres éliminatoires de la Can-2021, où se trouve André Biyogo Poko ? "Les internationaux gabonais ont quitté Libreville les 17 et 18 novembre 2020. Manquait à l'appel, André Biyogo Poko. Il est resté à Libreville pour des raisons inconnues. Finalement, il a pris l'avion le 24 novembre pour être en Turquie mercredi 25 novembre. Et ce, après avoir été informé de sa situation en club", nous a confié une source digne de foi.
Comment expliquer et comprendre le comportement de ce compatriote qui, pourtant, se savait menacé par les dirigeants de Göztepe, qui lui faisaient le reproche, depuis le mois de mai, d'être indiscipliné, toujours blessé, tout en ayant l'un des salaires les plus élevés du club ?
Par son comportement, n'a-t-il pas prêté le flanc aux dirigeants turcs ? Dans quel intérêt est-il resté au Gabon après le match de Banjul ? Que faisait-il à Libreville durant tout ce temps ? En cas de difficulté, pourquoi n'avoir pas prévenu les dirigeants de Göztepe ? Autant de questions sans réponse.
Willy NDONG
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