Aux fins d'examiner et d'adopter les comptes administratif et de gestion de la commune de Libreville de l'exercice 2018, le conseil municipal de la capitale gabonaise s'est réuni, hier, sous la présidence du maire central par intérim, Serge William Akassaga, en présence de la gouverneure de la province de l'Estuaire, Marie-Françoise Dikoumba.
"Les assises de ce jour se tiennent dans un contexte tout à fait particulier, et même inédit dans l'histoire de notre commune", a, d'entrée, fait remarquer le président du conseil, évoquant ainsi "l'indisponibilité temporaire du président statutaire et les contingences de la crise sanitaire à Covid-19".
Indiquant tout de même : "Toute situation appelant de la tutelle et du conseil municipal de Libreville, pour la continuité de l'administration et du service public municipal, l'observation stricto sensu des prescriptions de la loi organique 1/2014 relative à la décentralisation et l'application des recommandations gouvernementales de distanciation physique. D'où le format aménagé de cette session ordinaire."
De fait, ces assises se tiennent conformément aux dispositions combinées des articles 36, 44 et 62 de la loi organique n°001/2014 du 15 janvier 2014 portant convocation du conseil municipal de Libreville. Cependant, a fait observer Serge William Akassaga, "pour des contingences indépendantes de la volonté du président du conseil municipal sortant, il ne lui a pas été donné la possibilité de justifier sa gestion, au terme de sa mandature".
Peu avant l'ouverture des travaux, le président par intérim du conseil a émis le vœu que "l'harmonie et la cohésion chères au président de la République, Ali Bongo Ondimba, prévalent pour la satisfaction en bonne intelligence de cette exigence législative en faveur et pour l'administration de la commune de Libreville".
ENA
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