Cette fois, ce sont les étudiantes elles-mêmes qui dénoncent la situation. Locaux incompatibles avec l'enseignement, effectif pléthorique, retards d'information... Une escroquerie et un responsable.
Un établissement, des locaux insuffisants, des étudiants qui s'entassent... et ces élèves qui s'interrogent. Deux jeunes filles de l'Université Dedieu Richard s'adressent alors à la Police d'investigations judiciaires. Cette dernière mène enquête, elle vient sur les lieux et porte constat. Puis la PIJ perquisitionne au domicile du "recteur", ce 9 novembre.
C'est ici, à son domicile, que les officiers découvrent plusieurs documents d'état-civil. Quatre passeports de diverses nationalités lui appartenant, plusieurs actes de naissance et un récépissé de la Carte nationale d'identité.
Lors de son interrogatoire, Richard Mo., alias " Richard Dedieu ", ne fera aucun mystère de ses procédés. Il reconnaît les faits imputés. Mais il déclarera, cependant, que son établissement était en attente d'un accord de partenariat avec le ministère de tutelle. Toute la question est désormais de savoir comment s'est permis, de façon clandestine, d'ouvrir son institut. Complicité (s) ? La justice, tout comme la PIJ, va faire son travail. (Paru le 14-11-16)
Retournez à la rubrique Justice & Faits divers au Gabon Gabon